Une dissolution de l’Assemblée nationale et des législatives anticipées qui interrogent
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Photographie : Charlotte Renault, Eclador Nana, Armelle Collin, conseillère municipale et Maryvonne Scouarnec, le 30 juin, au bureau de vote de Pontorson
Crédit photo : Dany Ollivier
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En 2024, les Français ont été appelés, à trois reprises (dissolution de l'Assemblée nationale du 9 juin oblige !), aux urnes : le 9 juin, le 30 juin et le 7 juillet. Face à l'importance de ces scrutins les assesseurs, chargés de garantir le respect des procédures définies par le code électoral, ont joué un rôle crucial dont dépend la validité des résultats. Leur présence témoigne de la volonté des législateurs, illustrant les contraintes et les règles que les électeurs doivent respecter pour exercer leur droit à la souveraineté nationale, d'assurer la sécurité et l'intégrité des votes. De plus, leur action contribue à justifier la méfiance populaire envers les élections par Internet.
Cependant, en raison des arrangements entre certains partis, les résultats ont varié, d’un tour à l’autre, de manière significative. Cette situation a suscité des interrogations parmi les électeurs les plus avertis. Le scrutin proportionnel plurinominal, un système électoral où les sièges sont répartis, proportionnellement, au nombre de voix obtenues, ne serait-il pas plus approprié, pour les législatives, que le scrutin uninominal majoritaire à deux tours ?
Dany Ollivier - Autrice