mardi 12 novembre 2024

La ferme Galliplumes : un havre animalier à découvrir en famille

A Pontorson, la ferme Galliplumes a ouvert ses portes pour un week-end de découverte au cœur du monde animal. Fondée par Christopher Bassikejian et Romain Rubé, elle héberge plus de 150 animaux

Romain Rubé et Christopher Bassikejian
Photographie : un adorable mouton nez noir du Valais, Romain Rubé, soigneur animalier et Christopher Bassikejian, masseur-kinésithérapeute
Crédit photo : Dany Ollivier
Cliquez sur la photo pour l’agrandir !

Le week-end des 14 et 15 septembre 2024, la ferme Galliplumes a ouvert ses portes à un public fourmillant et, majoritairement, parental, au lieu-dit La Saudrais, à Pontorson. Créée par Christopher Bassikejian, masseur-kinésithérapeute, et Romain Rubé, soigneur animalier, cette exploitation singulière leur permet de partager, avec de nombreuses familles, leur amour des bêtes et leur savoir-faire.

Installés, initialement, au Val-Saint-Père, ils ont débuté leur aventure avec un élevage de gallinacés, ce qui inspira le nom « Galliplumes ». En janvier 2024, ils ont franchi une étape importante en s’installant à Pontorson où ils hébergent, aujourd’hui, plus de 150 animaux : la jument star « Kiss me the first », des chèvres, des cochons laineux, des lapins, des moutons nez noir du Valais , des poules, des vaches, etc. Leur projet de ferme pédagogique est un sanctuaire animalier de l’économie sociale, à la fois, altruiste, pédagogique et éducatif. Cette belle initiative pourrait, à petite échelle, sensibiliser les enfants au respect de la nature, des animaux et, conséquemment, favoriser une prise de conscience aux enjeux sociétaux et environnementaux actuels.

« Nous aimons nos bêtes. Nous ne les tuons pas et ne les mangeons pas. Ce sont des animaux d’ornement et de compagnie. Nous sommes là pour les montrer aux visiteurs. » souligne Christopher Bassikejian. Dans la même veine, Romain Rubé renchérit : « Aucun animal n’est élevé pour finir dans l’assiette. La compagnie, le plaisir, l’entretien… les bichonner tout simplement. »

Seule ombre au tableau : le barbecue où les saucisses ont fait office de restauration tout au long du week-end. Une touche contradictoire pour un dessein prônant la sensibilisation au bien-être animal qui n'a, toutefois, rien entamé au succès de l'évènement.

Dany Ollivier - Autrice

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire